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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 18:45

    Quelle joie emplie le cœur des étudiants la veille de l'affichage des résultats à l'université. A ce moment là, tout est permis : du « je suis sûr que j’ai raté telle épreuve » à « celle-ci, je suis sûr que je l’ai réussie », les étudiants s’adonnent à toutes sortes de spéculations et calculs pléthoriques qui s’avèrent souvent erronés une fois devant le fait accompli. Je fais partie de ces personnes là. Mes résultats étaient affichés sur un grand panneau à l’orée de ma fac ce matin. J’avais obtenu une moyenne plus que correcte au 1er semestre (13.60) et concourrais donc pour une mention : mais laquelle ? J’avais bien sûr en tête la volonté - à peine - cachée d’aller réussir à décrocher la mention Bien, mais je savais pertinemment que ce n’était pas chose facile d’autant plus que j’avais trouvé les épreuves du 2nd semestre plus difficiles que celle du premier, même si il m’eut apparue qu’elles se fussent plutôt bien passées (voir l’article sur ma semaine de partiel en live). Tout se remue ménage n’a pas arrangé ma nuit, n‘a pas ménagé mon cervelet. A vrai dire, j’ai eu beaucoup de mal à dormir, j’étais stressé d’échouer au pied de la mention (que ce soit AB ou B) : j’avais peut d’avoir loupé une matière principale.
    Le jour J, j’étais debout à 8h, j’ai pris le bus à 10h30 et j’avais rendez-vous devant la fac avec des amies vers 11h. Arrivé devant, une amie me dit assez rapidement : « punaise, on s’est gavé, t’inquiètes pas, tu as super géré ». Le stress tombe avant même de voir ma note. J’arrive devant la panneau, le calcul était très rapidement fait, j’avais décroché la mention Bien. Remplis de joie, nous montons alors les marches de la fac pour aller chercher nos relevés de notes : je n’étais pas passé à côté d’une matière principale, bien au contraire.
    Un moment de stress intense donc, notamment dans le bus, lorsque celui-ci commence à approcher dangereusement de l’université. Le souffle court, le cœur lourd : tout ce dérèglement physiologique pour arriver devant un panneau et être satisfait : ma première réaction a été de dire « je me suis mis la pression pour rien » ; pourtant, la libération intérieure - qui émane de notre conscience et de notre corps après la nouvelle - est tellement jouissive qu’il ne faut pas se priver de cette dose d’adrénaline qu’offre le stress.
    A tous les étudiants qui attendent des résultats : stressez ! (pas trop quand même) et bonne réussite ou merde (c‘est selon).

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 23:23

    Le 7 mai, dans mon article « La fin de l'année n'a jamais semblé aussi proche... », j’écrivais que je tenterai l’intérim. Je me suis inscrit le 10 mai dans l’après-midi au sein d’une agence (Proman pour ne pas la citer) et ma « défloration intérimaire » a été effectuée hier dans la journée, et de quelle manière !! Avant de vous raconter la journée (de 8h de boulot avec deux pauses de 10 minutes), comment s’est passée l’inscription : très simplement. Il fallait une photocopie de ma carte d’identité recto verso (ils la font sur place), une photocopie du recto de la carte vitale (de même), un Curriculum Vitae (CV) et un relevé d’identité bancaire (RIB). J’ai également rempli un petit formulaire avec diverses informations sur mon expérience etc. Et l’inscription était faite.
    Une semaine plus tard donc, c’est-à-dire, le 17 mai, je reçois un coups de téléphone vers 15h20 pour aller travailler (et le sens primaire du mot travail a alors pris tout son sens) à 15h30 dans une industrie qui fabrique du pain : autrement dit, un travail à l’usine, une place d’ouvrier quoi… Bon, tout candide que je suis, j’accepte avec assurance ce poste dont je ne savais pas vraiment en quoi il consistait. J’arrive sur place (c’était dans une zone industriel à 10 minutes de chez moi), je dis à un gars que je croise devant le bâtiment que je viens de la part de Proman, il me dit qu’il vient de la part d’EDF… Hum hum, cette maladresse ne me heurte pas d'un poil ; j’ouvre la porte d’entrée, entre en même temps que le monsieur et m’exécute de nouveau : « Je viens de la part de Proman ». Une dame m’accueille, me laisse 1 minute dans la « salle de pause » (une alcôve sans vie a priori ; a posteriori un havre de paix). Elle revient ensuite, me donne un bleu de travail (une blouse blanche) et une charlotte. Elle me demande de la suivre, je passe dans divers salles, tantôt chaudes (four), tantôt très froides (congélateurs) et j’arrive dans une pièce avec des machines qui tournent sans cesse. Elle me laisse avec mon « instructeur », c’est le type qui doit s’occuper de me former -sur le tas. Les machines font un boucan monstre, je n’entends pas tout ce qu’il me dit et opine pourtant à chaque fois du chef, au risque de ne pas faire tout ce qu’il dit. Bon, la tâche n’était pas extrêmement difficile et c’est ainsi rentré assez vite dans mon esprit. Le travail consistait à soulever des plaques en métal pas très lourdes au départ mais qui en fin de journée semblait peser une tonne, la lassitude et la fatigue aidant, je suis rentré au bout d’à peu près 4 heures je dirais, dans un état second, je suis sorti de mon corps et j’effectuais le travail machinalement, sans penser, sans réellement voir ce que je faisais… C’est au bout de la 7ème heure, à une heure de la fin que j’ai commencé à me reprendre, le temps ne m’a jamais paru aussi long. Ce qui était le plus difficile était le fait qu’il était impossible de se laisser aller ne serait-ce que 20 secondes : la machine donnait le rythme et demandait sans cesse de maintenir le cap afin de  ne pas casser la chaine. A 23h, mes nouveau/anciens collègues s’en vont, c’est fini, j’en fais alors de même.
    J’ai passé beaucoup de détails, le but n’était pas tellement de décrire une journée de boulot mais plutôt de souligner l’aspect positif et l’aspect négatif de cette expérience par le truchement de l’agence d’intérim. D’un côté donc, c’est vraiment une aubaine que l’on nous trouve du boulot sans faire de recherches ; de l’autre, il faut être prêt à tout faire, ou presque, si l’on veut avoir la chance de se voir proposer des postes. Bon, cette première expérience d’une journée a été très difficile mais m’a fait relativiser les autres petits boulot que j’avais déjà fait ! Travailler à Mcdo ou faire les vendanges : c’est du gâteau à côté (mais vraiment).

    Que l’on se dise, si l’on veut faire des sous et apprendre ce qu’est le travail (la vie) et par la même, la valeur des sous, c’est une bonne solution. Ce qui n’empêche tout de même pas de chercher d’autres postes, plus intéressants à côté tout au long de l’été… Avec tout cela, c’est impossible de rester sur le carreau cet été =D.
    Voilà bonne chance à tous =).

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 22:42

    Il en est parfois des choses dans la vie qui échappent à toute forme de détermination, même la plus exacerbée. Ainsi, pour le permis de conduire par exemple, la réussite n’est pas présupposée par le simple fait de connaître sa leçon par cœur (et de l’avoir comprise accessoirement) mais également dépend de contingences extérieures inexorablement nombreuses.
    Etudiants, lorsque vous êtes devant votre feuille d’examen, si vos révisions ont été effectuées sérieusement et que vous êtes plutôt bon élève, il est impossible que vous ayez une défaillance qui ne soit pas liée à votre propre personne : personne ne va venir prendre le micro et chanter pendant que vous rédigerez votre commentaire ; votre stylo ne se cassera pas (au pire vous en avez un de rechange) ; votre feuille ne s’envolera pas (au pire vous en demandez une autre).
    Apprentis conducteurs, lorsque vous êtes collés à votre siège, jambes tremblantes, si vos révisions ont été effectuées sérieusement et que vous êtes plutôt bon conducteur¹, il est tout à fait possible que vous soyez victime des aléas de la chaussée : tout le monde (ou presque) omettra de faire fonctionner son clignotant ; les feu n’hésiteront pas à passer au orange au moment précis où vous les franchirez ; les piétons n’hésiteront pas à traverser n’importe où en dehors des passages piétons.
    D’où cet article, qui est une sorte de coups de gueule général contre les affres de cet examen si singulièrement byzantin qu’est le permis de conduire. D’innombrables question se bousculent à mon esprit quand il s’agit de comprendre pourquoi cet examen se déroule de cette façon, et pourquoi les examinateurs ont autant de mal à le donner. Si un apprenti conducteur quelconque réalise 30h ou 40h et a pour habitude de se montrer plutôt à l’aise au volant (et si cela est validé par le moniteur), quel est l’intérêt d’aller le mettre dans des conditions de stress majeur pour le faire échouer à l’examen ? Pourquoi n‘est-il pas mis en place un système de contrôle continu par exemple… Ce qui m’insupporte par-dessus tout est le fait que les grilles d’évaluations sont trop exigeantes et hasardeuses : ainsi, un bon apprenti conducteur peut passer à la trappe si le trafic est très dense et que les gens font n’importe quoi alors que d’un autre côté, un moins bon peut l’avoir car il a de la chance, ne rencontre que peut de voiture et conduit sur un parcours moins difficile. Cet examen est dénué de toute logique, tout le monde (et les moniteurs eux-mêmes) en est conscient et le reconnait mais jamais il n’a été véritablement question de le reformer².
    Au final, je me dis que j’écris peut-être cela car je fais parti des 40 et quelques pourcents des personnes à l’avoir raté mais il est si cher, si contraignant, si pénible, si rédhibitoire que même ceux qui l’ont eu du 1er coups le portent en aversion… J’ai une date approchante, j’espère l’avoir cette fois-ci pour enfin matérialiser une liberté d’aller et venir plus efficace et pratique que le bus.
    Bonne chance à ceux qui le passent ou devront bientôt le passer. Que la réussite soit avec nous =).

¹ : A l‘échelle de la 30aine d‘heures effectuées bien sûr.
² : La reforme récente du 1er avril en est qu’un vulgaire succédané.

NB : je parle pour l’essentiel du permis en dehors de la conduite accompagnée.

 

    | EDIT  |

    Permis en poche avec un total de 28/30 : voilà un étudiant comblé...

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 18:35

    Bonjour à tous.

    Aujourd'hui je vous propose un article original, une sorte de réflexion sur la réussite.
    Je tourne et vire sur internet, je me documente, je cherche partout quelles peuvent-être les meilleures formations pour moi, pour m'accomplir, me réaliser. Il y a un nombre substantiel de choix qui s’offrent à moi, ce qui est rassurant - au demeurant - mais si l'on tient compte du fait qu'un pourcentage important de ces formations offre des débouchés de moyennes voire mauvaises qualités ou dans des domaines qui ne mènent (pour ainsi dire) à rien, mes sentiments de quiétudes et sérénité s'évaporent aussitôt pour laisser place à une certaine forme d'angoisse -car je joue tout de même mon avenir, et subséquemment ma vie dans une certaine mesure (l'échec serait abject).
    Depuis quelques jours (je dis cela car je ne suis pas encore péremptoirement fixé sur ce que je veux faire mais j'ai une appétence toute particulière pour les affaires), j'examine de plus près ces deux préparations à la vie professionnelle que sont le magistère d'un côté et le DJCE de l'autre. Ce sont deux formations distinctes (la plupart du temps) dans la branche du droit des affaires : le magistère s'intègre à BAC+2 (donc, dès la troisième année) ; alors que le DJCE est, lui, un diplôme supplémentaire à un master II « traditionnel » de droit des affaires. Le grand (énorme) plus de ces deux diplômes est qu'ils sont en fait très professionnalisant par rapport aux formations classiques et qu'ils ont une réputation pour le moins prégnante. Je ne sais pas exactement comment cela fonctionne (les cours et cætera), j’en suis encore un petit peu loin (quoique, mon article sous-tend l'idée contraire XD), mais il (m')apparaît clairement que le choix d'un magister+DJCE ou l'un, ou l'autre, pourrait se révéler d'une excellente augure pour une insertion solide dans l'inexpugnable (dit-on en ce moment vu les taux de chomage) monde du travail.
    Mais c’est précisément ici que le bât blesse ou dans l’absolu, pourrait blesser. Ces formations sont très sélectives, prennent les étudiants les plus motivés, les meilleurs dossiers. Pour être particulièrement intéressé, dans un premier temps, par un magistère, voici la difficulté à laquelle, il appert, un étudiant peut se retrouver confronté  : un élève a deux années seulement pour se forger le meilleur dossier possible, et encore, cela est à relativiser, car la plupart du temps, ces formations se découvrent en cours de 1ère année (ou jamais, c’est selon), ainsi, il ne reste plus que la fin de la 1ère année et la deuxième pour faire ses preuves et parvenir à montrer à quel point l’on peut être motivé.
    Toutefois, cela est à tempérer un tantinet. L’adage en témoigne : « on n’a rien sans rien ». Cela signifie d’une part que faire la différence par rapport aux autres étudiants est tout à fait possible si l’on y met du sien (va falloir se bouger les fes***) ; et d’autre part que les autres étudiants sont dans les mêmes conditions et ont les mêmes difficultés à trouver ce qui pourra marquer l’« originalité distinctive ». La difficulté réside entièrement dans le fait que l’on doit faire ses preuves tout de suite, pas dans 4 ans, pas dans 5 ans ; en fin d’année prochaine ! La volonté est donc à coups sûr omniprésente mais sera-t-elle, in fine, suffisante pour faire ce que l’on a décidé de faire ? La vie nous le révélera bien assez tôt...
    Personnellement, mes projets sont déjà en cours, j’espère réussir à faire cela (si c’est toujours mon dessein l’année prochaine) et souhaite aux autres étudiants de trouver la formation qui leur correspond.

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 12:03

Bonjour à tous.

    A cours d'inspiration pour le blog me disais-je ? Las, je pense pouvoir, même pendant les vacances et l'arrêt des cours renseigner ou en tout cas tenter de pousser les étudiants à s'enquérir de leur avenir.
    L'objet de mon article aujourd'hui concerne l'orientation qui est pour moi la chose la plus ardue, la chose pourtant la plus importante qui doit légitimement inquiéter tout étudiant qui se respecte. L'oriention appréhendée avec un vocabulaire différent c'est : le choix et la conduite de sa carrière universitaire. Elle consiste dans un premier temps à trouver le secteur dans lequel on veut faire des études. Pour notre article, nous envisagerons avoir choisi d'étudier le droit évidemment.
    Bien, l'inscription à la fac se fait jusqu'en octobre si mes souvenirs sont bon, inutile d'attendre jusque là, mais pour les retardataires ce sera toujours possible. Dès votre entrée à la fac, ou en tout cas une fois avoir obtenu les résultats de votre premier semestre, vous devez être conscient que vous êtes à la foi acteur et témoin de votre cursus universitaire : ainsi, réussir ne se résume pas à décrocher - semestres après semestres - des mentions ; vous en conviendrez : cela serait trop facile et à la portée de tout le monde. Réussir, c'est s'investir dans ce que l'on fait, avoir des bonnes notes oui, mais faire des stages l'été dans le cadre du métier que l'on voudrait exercer (cabinet d'avocat, de notaire, d'huissier, tribunaux...), s’investir dans une association, faire des voyages linguistiques ou une année/un semestre Erasmus, effectuer des jobs étudiants l’été, avoir des activités extra scolaire, des passions diverses, pratiquer un sport, de l‘art, du théâtre… Le but est de se démarquer des autres étudiants, de se forger un CV original, de faire beaucoup de choses, faire transparaître une personnalité singulière. Au plus votre expérience sera riche et au plus vous aurez de chance d’aller là où vous voudrez. Avoir des mentions ne suffira pas. Un étudiant qui a de moins bonnes notes mais qui aura effectué des stages et ayant un profil atypique sera préféré à l’autre étudiant, pourtant plus brillant. Un étudiant ne doit pas être passif, il ne s'agit pas de se dire : je suis tel cursus et je verrai bien, au final, où il me mènera.  Ceci ne dépend donc que de votre motivation : en vous intéressant à de nombreuses choses, vous construisez votre parcours universitaire, vous composez votre projet professionnel.
    Je le dis sur ce blog, j’espère que ça servira à des étudiants qui se posent des questions sur leurs études (cela n'est pas réservé aux étudiants en droit). Réussir, c’est se donner les moyen de faire ce que l’on a envie de faire.

    A bons entendeurs. Bon dimanche !

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 23:03

    Eh bien voilà, le retro pédalage est officiel cette fois ci. Les rumeurs courraient depuis plusieurs semaines, cela est officiel : la reforme du juge d’instruction est reportée à une date ultérieure (après les élections de 2012, le gouvernement ne se mouille pas trop). La chancellerie a fini par comprendre qu’elle ne pouvait pas faire n’importe quoi sans craindre les médisances des professionnels de la justice. Cela laissera du temps au juge d’instruction -qui enquête sur le possible lien entre le financement de la campagne de Balladur en 1995 et la mort des 11 français lors de l‘attentat de Karachi en mai 2002- Marc Trévidic, pour éclaircir cette affaire =).

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 19:40

    Bonsoir à tous =)

    J'espère que vous allez bien. Moi je vais plutôt très bien. L'année se termine sur les chapeau de roues, je finis mon dernier partiel, et non des moindres, lundi vers 12h (ou avant si je finis avant). Les vacances semblent se profiler sous de bons auspices, logiquement, je devrai avoir un stage d'un mois (ce n'est pas encore formalisé mais la réponse est positive), j'irai m'inscrire lundi à une agence d'intérim pour essayer de commencer à économiser des sous pour mon projet Erasmus en 3ème année ; les partiels se sont dans l'ensemble, encore que ce soit très partial, bien passés.
    S'il y a un bien une chose qui peut être inquiétante, c'est de se diriger vers l'été sans avoir encore trouvé de job d'été, ou de stage alors qu'on en cherchais activement... Ce qui est parfois oppressant psychiquement pour les pauvres étudiants que nous sommes : nos parents voudraient bien qu'on travaille mais on ne trouve pas de boulot. L'année dernière, personnellement, je suis rentré à Quick, largement appuyé par un membre de la famille qui y travaillait déjà... Trouver un boulot un tantinet potable sans piston est à peu près mission impossible ce que je trouve vraiment aberrant... Cette année, j'ai eu de la chance de trouver ce stage (piston encore), j'ai par ailleurs déposé pas loin d'une dizaine de CV et même pas la moitié des recruteurs ont pris la peine de me dire que mon profil ne correspondait pas à leur attente : comme si en 3 lignes de CV et une lettre de motivation ils avaient pu déterminer ce que je vaux, laissez moi rire... Bon, c'est le système, ça marche comme ça, parfois sans piston on rentre dans certaines entreprises si on s'y prend très tôt et qu'on a un peu de chance. J'ai donc décidé cette année comme je l'indiquais supra de m'essayer à l'intérim. Ce sera peut-être plus efficace que de rechercher tout seul, je vous en communiquerai les suites... J'espère que ça va porter ces fruits.
    Voilà, ma première année de droit s'achève, ça m'embêterait presque d'avoir autant de vacances ^_^ enfin, je dis ça, à mon avis d'ici une semaine je serai bien content d'y être. Je ne sais pas si le blog sera autant actualisé cette été. Je rendrai certainement compte de mon stage et des résultats de l'agence d'intérim. Mais j'ai peur de manquer de matière. Peu importe. Je souhaite de bonne vacances à tous ceux qui passeraient par hasard ou volontairement sur le blog. Je posterai en tout cas surement quelque chose sur mes résultats : satisfait ou pas ? Telle sera la réponse =).

NB : vous noterez que je pense à mes chers visiteurs, j’ai un petit peu améliorer le style =)

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 12:00

     Voici un petit listing des sites incontournables pour trouver des renseignements ou suivre l’actualité juridique, la liste n’est évidemment pas exhaustive.

La genèse :

http://www.legifrance.gouv.fr/
http://www.dalloz.fr/
http://www.blog.dalloz.fr/
http://www.service-public.fr/
http://www.justice.gouv.fr/
http://www.justice.gouv.fr/recherche-juridictions/consult.php (de quelles juridictions dépendez-vous ?)
http://www.courdecassation.fr/
http://www.assemblee-nationale.fr/
http://www.senat.fr/
http://www.conseil-etat.fr/cde/
http://www.conseil-constitutionnel.fr/
http://www.echr.coe.int/echr/Homepage_FR/
http://www.lexisnexis.fr/
http://www.rb.lexisnexis.fr/actualite/depeches/actualite.html
http://www.legicite.com/actu/

http://www.village-justice.com/


Des blogs de professionnels de la justice :

http://www.maitre-eolas.fr/ (avocat pénaliste parisien)
http://www.maitremo.fr/ (avocat pénaliste lillois
http://www.philippebilger.com/blog/ (avocat général auprès de la CA de Paris)
http://www.prdchroniques.blog.lemonde.fr/ (journaliste politique)
http://www.avocat.blogs.com/ (avocat d'affaire parisien)

Un -le- site étudiant très populaire où trouver de l’aide et des informations :

http://www.juristudiant.com/ (le site)
http://forum.juristudiant.com/ (le forum)
http://crfpa.juristudiant.com/ (partie du site sur le CRFPA avec des annales et informations).

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 20:40

     Bonsoir à tous, en ce dimanche 2 mai, et plus particulièrement en cette veille d’examen pour l’humble étudiant en Droit que je suis, il m’est venu l’idée de conter mes impressions au sortir de mes épreuves… Je posterai mes sujets et expliquerai quelles ont été mes difficultés pour traiter les différents sujets… En attendant la première épreuve (droit constitutionnel de la Vème république), je me replonge dans mes pensées en essayant de ne penser à rien d’autres qu’à une "éventuelle" réussite…

    | EDIT 1 |

 

    Bon, bon... Voilà la première épreuve passée. Il me semble que je m'en suis bien sorti. Voici les sujets que nous avions :

    Dissertation : "Les révisions successives de la Constitution ont-elle contribué à modifier la nature du régime politique de la Vème République ?".

    Commentaire - Article 6 de la Constitution : "Le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique".

    J'ai, contre toute attente, choisi le commentaire... deuxième fois que je pratique cet exercice dans cette matière mais le sujet de dissertation ne m'inspirait vraiment pas. Le commentaire était assez ouvert et il ne s’agissait pas d’un texte de doctrine donc je pouvais rester plus ou moins neutre. J’ai complètement zappé le dernier alinéa de l’article et ai oublié de le dire dans l’intro… Bon, il n’avait pas beaucoup d’intérêt j’espère qu’on ne m’en tiendra pas rigueur… J'ai fais un plan assez simple : une partie sur le quinquennat, l'autre sur le suffrage universel direct... Je pense avoir étalé du mieux que je que pouvais ma science et m'en remets aux résultats d'ici début juin... Première journée assez rassurante donc dans l'ensemble =).

 

    | EDIT 2 |

 

    Et voilà, deuxième épreuve passée, plus ou moins bien je ne sais vraiment pas ce que ça va donner. Ce matin c'était de l'histoire plus précisément "Histoire des institutions médiévales". Deux sujets de dissertation au choix avec une plus orienté vers la réflexion, l'autre orienté vers le par cœur. Les sujets étaient les suivants :

 

    "La violence au Moyen-Âge".

 

    "Les tenures médiévales".

  

    J'ai pris celle qui présentait une part de réflexion donc la violence au Moyen-Âge en essayant de montrer l'évolution entre le Haut Moyen-Âge et le Bas Moyen-Âge. On verra ce que ça donnera... 2h c'est vraiment extrêmement court pour traiter une dissertation en histoire surtout quand on a pas l'habitude mais bon j'ai fais au mieux...

 

    | EDIT 3 |

   

    Quelle fut ma surprise ce matin en découvrant les sujets d'institutions administratives... Nous avons eu une épreuve plutôt facile. Il s'agissait de 4 questions sur 5 points :

    1) Classification des différents pouvoirs du maire.
    2) Définissez la décentralisation, du point de vue administratif et du point de vue politique.
    3) Problématique de l'évolution actuelle des autorités administratives indépendantes.
    4) Quelles sont les compétences des communauté d'agglomération ?

    Le cours était extrêmement dense, une soixantaine de page Word avec des passages assez techniques et compliqués : l'intercommunalité, le contrôle de légalité, les collectivité territoriale spécifiques... Et nous sommes tombés finalement sur des questions très abordables. Je pense donc que cela s'est bien passé ^_^. Les épreuves que je redoutais le plus sont passées.

 

    | EDIT 4 |

   

    Quatrième épreuve passée. Il s'agissait de l'épreuve de droit comparé. 4 questions assez générales :


    1) Quelles sont les raisons qui expliquent l'essor tardif de la comparaison juridique en tant que discipline scientifique ?
    2) Expliquez la règle du « précédent judiciaire ».
    3) Quel est le rôle de la doctrine dans le système romano-germanique et dans celui de la common-law ?
    4) Définissez l'équity.

 

    Des questions de cours, pas de réflexion personnelle. Donc on sait ou on sait pas. Je pense avoir su... Je me méfie tout de même car il est dit que la prof. note sévèrement... Bon, je verrai bien ma note.

 

    | EDIT 5 |

   

     Epreuve de science politique ce matin. Au choix 4 questions ou un exercice singulier de commentaire de texte.

Questions :
    1) Quel est le rôle de l’Etat dans la politique ?
    2) Qu’est-ce qu’une question politique ?
    3) Le rôle des acteurs sociaux dans la politique ?
    4) Quelle question d’actualité occupe depuis près d’un an les députés et sénateurs américains ?

Commentaire :
     "Le texte suivant comprend 6 erreurs ; à vous de les retrouver et de les corriger, en développant vos arguments à l’aide du cours.

M. Vendetta, grand spécialiste de beaugoscience politique, a écrit :"


« Le terme politique est nécessairement masculin et la question politique est une question comme les autres. Quant à la démocratie, il s’agit d’un régime idéal, à tel point qu’il est inutile d’envisager de mettre en place un régime de démocratie directe. Et l’Etat dans tout ça est très peu présent en France, de même que les acteurs sociaux ».

    Le prof. était connu pour son humour, c’est confirmé par ce second exercice que j’ai choisi de faire. Les questions n’étaient sur le fond pas très difficile, le soucis c’était qu’il y avait une pléthore de choses à dire… J’ai oublié deux trois choses du cours, mais dans l’ensemble ça s’est assez bien passé.

 

     | EDIT 6 |

   

     Avant dernière épreuve. C’était le partiel de « Vie politique française ».  4 questions intéressantes à traiter :


    1) Les médias font-ils l’élection ?
    2) Les femmes sont-elles l’avenir de la Vie politique française ?
    3) Le foulard, la burqa : s’agit-il d’un problème politique ?
    4) La dimension national des élections régionales de 2010 ?

    Des questions d’actualité donc qui sont sympa à traiter mais il y avait des milliers de choses à dire alors que l’on était largement limité dans le temps (2h). Je ne sais pas ce que ma copie va donner. J’ai eu des choses à dire, reste à savoir si cela va plaire au prof…

 


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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 00:06

    Un petit article intéressant en période de partiel avec quelques petits rappel à l'ordre =) Si je trouve d’autres choses intéressantes, je les mettrai. Ces informations viennent de mes connaissances personnelles (cours et lectures…) et du net parfois (le blog de l’éminent Me Eolas, …).

    Une loi dispose, énonce, dit, expose, déclare, exprime… Mais ne stipulera en aucun cas. Un contrat stipulera sans doute telle ou telle chose ; pas une loi, c’est grammaticalement incorrect.

    Le terme « civil » n'est pas un adjectif ni évidemment un nom mais bien un génitif. On utilisera "civique" en tant qu‘adjectif.

    Une somme qualifiée de « conséquente » ne signifie pas une somme élevé mais une somme que l'on reçoit en conséquence. Ainsi, un ouvrier recevra pour son travail une somme conséquente à ce dernier. C’est abuser de notre langue que d’utiliser conséquent pour considérable. On utilisera à la place « substantiel » : un salaire substantiel.

    Une activité « ignoble » à l'origine est "une activité qui n'est pas noble". Travailler la terre (activité vile, ignoble) ou s'adonner à des activités de commerce était considéré comme une « dérogeance » à la conduite noble.

    A l'origine, la prison n'est pas une peine. Cette "institution" a été inventée plus tard. Historiquement, il s'agissait des « oubliettes », qu’on utilisait pour être sûr que le prévenu soit "à porté de main" lorsqu’il sera être jugé.

    Le terme « vilain » vient de « villa ». Le vilain est celui qui habite un domaine, une villa et qui travaille céans. On parlera de travail réputé « vil ».

    Le mode d'exécution des vilains (ou manants) était la corde (la pendaison) car considérée comme infamante. Aux hommes nobles était réservée la décollation (tête tranché alors qu'ils étaient debout). Pour les crimes très grave au point de vue de la morale de l'époque medieval, les sujet pouvaient être cuits, brulés ou rompu sur la roue... A l’entrée de certaines seigneuries (ou fiefs), par ailleurs, étaient plantées des fourches patibulaires pour "impressionner" les étrangers (ou forains, aubains, épaves) (gibet le plus célèbre : Gibet de Montfaucon)

    Personne ne doit être juge et parti : quiconque tente de juger ses actes est voué à l’échec et à l’injustice. Il ne saurait en effet faire preuve d’impartialité.

    Un avocat ne peut pas se représenter lui-même (pas de rapport avec une règle juridique), cela contrevient au principe déontologique d'indépendance vis à vis du client.

    La peine de mort a été abolie en France le 9 octobre 1981. Les exécutions publiques ont pris fin avec un décret-loi du 24 juin 1939 après les scandales qui suivirent l'exécution d'Eugène Weidmann.

    Fin du préambule de la déclaration des droits de l’homme et du citoyens : « en présence et sous l’auspice de l’être suprême ». L’être cité supra est bien « Dieu ». Malgré leur volonté d’ériger une république laïque et séparée de la religion, les constitutionnalistes des années 1790' ont eut du mal à se séparer du pouvoir spirituel et ont donc laissé cette formule ambivalente. Rappelons au passage que la définition de la laïcité en 1800 était l’indifférence de l’Etat vis-à-vis des religions… Permettez moi de dire qu’elle a aujourd’hui perdu à peu près tout sens. Dernier détail, la loi de 1905 fait état de la séparation de l'Etat et des Eglises (au pluriel).

    Lorsque l’on veut faire référence à l’Eglise chrétienne, on parle bien de la « chrétienté » et non de la « chrétienneté » qui est tout droit sortie de l'imaginaire de la phonétique.

    La forme républicaine de notre gouvernance est contenu dans l’article 89 de notre constitution, précisément à l’alinéa 5 : « La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l'objet d'une révision ».

    Ceci est plus connu mais l’expression « au jour d’aujourd’hui » est un double pléonasme.

    Officiellement, le premier président de la République française élu au suffrage universel est Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III). Vous me passerez le terme « universel » s’agissant du suffrage et comprendrez qu’à l’époque, étaient uniquement et iniquement inclus dans cette expression : les hommes

    Alain Poher (président du sénat 1968 de à 1992) a été deux fois Président de la République française (intérimaire). Après la démission de de Gaulles en 1969 (presque 2 mois) et suite à la mort de Pompidou en 1974 (presque 2 mois également). Vous l’aurez compris, en cas de vacance (pas au sens plage et coquillages hein XD), mort… le Président de la République est suppléé par le président du sénat en attendant la tenue d’élections.

    Quelle est la différence entre peuple et populations ? La constitution français utilise tour à tour les mots « peuple » au singulier et « populations » au pluriel. Une population est une fraction du peuple qui s’en est séparée. Ainsi le conseil constitutionnel dans une décision du 9 mai 1991 rejette la notion de « peuple corse » au motif que la république française est indivisible. Aucune fraction du peuple ne doit donc se séparer de l’entité républicaine.

    La calendrier que nous utilisons aujourd’hui est bien le calendrier grégorien (institué en 1585 par le Pape Grégoire XIII) et non le calendrier républicain que nous avons abandonné au profit du calendrier grégorien, après la révolution française, le 1er janvier 1806.

    Le Président du conseil d’Etat est traditionnellement le 1er Ministre (plus symbolique qu‘autre chose), mais en réalité, c’est le vice président qui en a la charge.

    En Angleterre, au pays de la common-law, le mort ne saisit pas directement le vif. Il y a un administrateur/executor en tant qu’intermédiaire.

    « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation » (article 20 de la Constitution). Non, ça c'est une boutade...

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